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Affaire Lively-Baldoni : le nouveau scandale #Me Too qui secoue Hollywood  

Affaire Lively-Baldoni : le nouveau scandale #Me Too qui secoue Hollywood  

Vendredi 20 décembre 2024, l’actrice Blake Lively a porté plainte contre le réalisateur Justin Baldoni, son partenaire à l’écran du film “It Ends With Us” l’accusant de harcèlement sexuel durant le tournage. L’acteur, féministe engagé, a riposté en poursuivant en diffamation le New-York Times pour avoir publié la plainte de l’actrice et réclame 250 millions de dollars de dédommagement. 

C’est un article paru dans le New-York Times qui a ouvert les hostilités. Au mois d’août dernier, le magazine TMZ s’interrogeait sur les absences multipliées de l’acteur durant la campagne de promotion de son dernier film, “It Ends With Us” (“Jamais plus” en français) et des séances photos séparées de Blake Lively, avec qui il partageait l’affiche. Selon le journal, une discorde aurait éclaté entre les deux acteurs au sujet du film, laissant présumer que la femme de Ryan Reynolds promouvait volontairement l’aspect romantique du film au détriment de son message contre la violence conjugale, soi-disant trop importun pour ses fans. L’acteur au contraire, aurait multiplié les prises de parole en ligne se faisant le porte-drapeau des victimes de relations abusives et de harcèlement sexuel, allant même jusqu’à lancer un podcast “Man Enough”, agrémenté de témoignages d’hommes repentis. 

Une plainte dans le New-York Times  

Coup de théâtre le 20 décembre. Alors que la cote de l’actrice est au plus bas après la promotion de “It Ends With Us”, Blake Lively et son équipe déposent une plainte de 81 pages contre Justin Baldoni, le coproducteur du film Jamey Heath et leur équipe de communication, les accusant de harcèlement sexuel sur le tournage. Dans cette plainte, elle y dénonce des conditions de travail éprouvantes : baisers trop fougueux de la part de Baldoni, introduction de scènes de sexe absentes dans le scénario, présence inutile du producteur et de certains membres de l’équipe pendant des scènes intimes, irruption de son partenaire de jeu dans sa loge lorsqu’elle se démaquillait à moitié habillée…Mais pourquoi avoir attendu quatre mois pour dénoncer ces agissements ? 

Un contrat avec clauses 

Selon l’article du New-York Times, Blake Lively aurait signé un accord avec la production qui incluait une clause classant sans suite les accusations formulées par l’actrice durant le tournage. Malgré cela, le réalisateur aurait secrètement engagé Melissa Nathan, professionnelle de la communication de crise, et connue à Hollywood pour avoir décrédibiliser Amber Heard lors de son procès contre son ex-mari Johnny Deep. Le plan est simple : faire en sorte que l’actrice ait des propos mièvres sur le film lors de sa promotion, excluant tout commentaire sur la violence domestique, vrai thème de l’histoire. En parallèle, son partenaire doit donner l’image d’un homme féministe très engagé, se battant corps et âme contre le harcèlement sexuel et les relations abusives. Parallèlement, Melissa Nathan contacte Jed Wallace, patron d’une agence spécialisée dans les campagnes de relations publiques et connue pour sa capacité à faire de l’ “astroturfing”-diffusion de rumeurs ou de fausses informations sur une personnalité via le biais de trolls, conçus pour avoir l’apparence d’internautes réactifs-. La presse ne tarde pas à blâmer l’actrice, ressortant de vieilles interviews ou des vidéos peu flatteuses sur cette dernière. 

Une riposte explosive 

Face à ces accusations, l’actrice ne tarde pas à répondre : sa plainte, accompagnée d’une dizaine de copies de messages avec l’équipe de communication frappe tout le monde de stupeur. La presse s’excuse, de nombreuses personnalités dont l’actrice Amber Heard affichent leur soutien envers cette mère de quatre enfants. 

Justin Baldoni ne tarde pas à répondre et réclame 250 millions de dommages et intérêts au New-York Times, reprochant au journal d’avoir publié cette plainte sans en vérifier les accusations au préalable. 

L’acteur et réalisateur est-il le nouveau Harvey Weistein de l’année 2025 ? Affaire à suivre… 

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