
Procès de Stéphane Plaza : l’animateur conteste les faits
Ce jeudi 9 janvier 2025, à 9h30, Stéphane Plaza comparait devant le tribunal judiciaire de Paris, pour « violences habituelles par concubin ». Le procès devait ouvrir le 28 août 2024, mais en raison de l’absence de l’animateur pour des raisons de santé mentale, l’audience a été reportée. Ce procès a été ouvert à la suite de plaintes déposées par deux de ses ex-compagnes. L’animateur conteste les violences dénoncées par les victimes.
« Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour votre soutien indéfectible tout au long de cette année. Elle a été difficile, mais grâce à vous, je suis encore debout », indiquait en story Instagram Stéphane Plaza le 26 décembre 2024. Il sortait du silence, après une absence de plusieurs mois.
L’animateur de 54 ans ne s’était pas rendu à l’ouverture du procès car il souffrait « de manifestations psychiques sur un fond de symptomatologie dépressive sévère, angoisses massives, idées noires, troubles du sommeil ». Mais cette fois-ci, il se dit « encore debout » et a « hâte de pouvoir se défendre » d’après ses avocats. Il réaffirme « qu’il n’y a pas eu de violences ».
« Tu vas savoir ce qu’est la souffrance maintenant », Stéphane Plaza
Stéphane Plaza sera jugé pour des faits de « violences habituelles par concubin ». L’ancien animateur de télévision est accusé d’avoir infligé des violences physiques et psychologiques à deux de ses anciennes compagnes entre août 2018 et septembre 2022. Ces actes auraient fait l’objet d’une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours pour les victimes.
Depuis octobre 2023, une enquête du parquet de Paris cible Stéphane Plaza, sur la base des accusations de deux de ses anciennes compagnes, désignées sous les pseudonymes Marie et Pauline.
Présenté par l’intermédiaire d’un ami, Marie explique avoir commencé une relation avec Stéphane Plaza en 2017. Leur relation de plusieurs années a été marquée par des périodes tumultueuses. Elle décrit un environnement oppressant dans lequel l’animateur aurait exercé un contrôle psychologique constant, accompagné d’un épisode de violences physiques. D’après son témoignage, il lui aurait attrapé la main, provoquant une fracture à un doigt et la luxation de deux autres. Ce même jour, il l’aurait plaquée contre un mur, son bras appuyé sous sa gorge, tout en la menaçant : « Tu vas savoir ce qu’est la souffrance maintenant », avant de prendre la fuite.
La seconde plaignante, Pauline, n’a pas déposé plainte pour des violences physiques, mais a évoqué un climat similaire, de terreur et de violences psychologiques. Elle a notamment rapporté qu’elle aurait été mordue à deux reprises par Stéphane Plaza, sans aucune explication ni lien avec un contexte sexuel.
L’animateur nie toute violence volontaire
Depuis le début de cette affaire, révélée par une enquête de Mediapart, l’animateur conteste fermement les accusations portées contre lui. Ses avocats prévoient de plaider la relaxe, affirmant que les plaignantes mentent. Selon Stéphane Plaza, il s’agirait d’une machination montée par d’anciennes compagnes qui n’auraient pas accepté la rupture. Concernant l’épisode au cours duquel Marie a subi une fracture à un doigt, l’animateur ne nie pas l’incident mais affirme qu’il s’agit d’un accident. Il explique avoir simplement saisi sa main pour se dégager alors qu’elle tentait de l’empêcher de partir.
Pour ces accusations, Stéphane Plaza encourt une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende. Le président du tribunal correctionnel de Paris, Thierry Donard, annonce que la décision concernant Stéphane Plaza ne sera pas rendue aujourd’hui. Il envisage de rendre sa décision le mardi 18 février à 13h30.
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